Au 1er mai 2021 débute la saison de surveillance du moustique tigre et le plan d’action de lutte contre les maladies vectorielles. Le moustique tigre est désormais actif dans tous les départements de Nouvelle-Aquitaine hormis la Creuse, il est cependant implanté de manière inégale sur les territoires.
Fin 2020 le moustique tigre était «implanté» :
- en métropole dans 3 419 communes
- en Nouvelle Aquitaine dans 566 communes sur 4 312 (soit 13%) avec + 74 communes colonisées en 1 an.
Participez à la surveillance du moustique tigre !
Comment reconnaître le moustique tigre ?
- Il est très petit (plus petit qu’une pièce d’un centime d’euro) ne dépassant pas 1 cm d’envergure.
- Son corps et ses pattes sont zébrés noir et blanc
- Sa piqûre est douloureuse
- Il pique durant la journée (ce n’est pas lui qui empêche de dormir la nuit !)
Ces caractéristiques permettent de ne pas le confondre avec d’autres espèces de moustiques locaux plus ou moins zébrées. Le moustique tigre, également appelé Aedes albopictus, peut, dans certaines conditions bien particulières, transmettre la dengue, le chikungunya ou le Zika.
Si vous pensez avoir vu un moustique tigre, signalez sa présence sur le portail www.signalement-moustique.fr
Des gestes simples pour éviter sa prolifération et se protéger
Chacun, en adoptant des gestes simples et peu contraignants, peut participer à la lutte contre la prolifération du moustique tigre. Chaque femelle de moustique pond environ 200 oeufs au contact de l’eau.
Pour éviter que l’espèce ne se reproduise et ne prolifère :
- éliminez les endroits où l’eau peut stagner (parfois quelques centilitres peuvent suffire pour qu’une femelle y dépose ses oeufs) : coupelles des pots de fleurs, jeux d’enfants, mobilier extérieur, pneus usagés, encombrants,… Pensez aussi à entretenir les sépultures dans les cimetières, lieux propices au développement des moustiques,
- vérifiez le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées (gouttières, rigoles…),
- couvrez les réservoirs d’eau : bidons d’eau, citernes, bassins avec un voile ou un simple tissu ainsi que les piscines hors d’usage.
Quels risques sanitaires ?
Pour l’instant, en Nouvelle-Aquitaine, l’ARS en collaboration avec Santé publique France et les médecins de la région, arrive à stopper le risque d’épidémie très rapidement, lorsqu’une personne porteuse de ces maladies revient de zone infectée. En 2020, malgré le ralentissement du trafic aérien, 61 cas importés de Dengue ont été signalés et investigués en Nouvelle-Aquitaine (830 cas sur la France entière). Jusqu’à présent, grâce aux mesures mises en oeuvre, aucun cas autochtone n’a été recensé dans notre région. Mais la vigilance de tous les voyageurs est essentielle pour éviter l’apparition de ces maladies en métropole.
Si vous partez en voyage en zone tropicale, protégez-vous des piqûres de moustiques durant votre séjour :
- portez des vêtements couvrants et amples,
- appliquez sur la peau des produits anti-moustiques, surtout en journée. Demandez conseil à votre pharmacien ou médecin,
- protégez-vous à l’intérieur de vos habitats : installez des moustiquaires et des diffuseurs électriques, utilisez des climatiseurs (le moustique fuyant les endroits frais).
Si vous ressentez les symptômes suivants sur place ou à votre retour, consultez un médecin : fièvre brutale, douleurs musculaires ou articulaires, maux de tête, larmoiements, éruption cutanée avec ou sans fièvre.
Si vous êtes enceinte, évitez de voyager dans des zones où le moustique tigre est présent. Le virus Zika peut engendrer de graves anomalies du développement cérébral chez l’enfant.